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Au départ, on commence par prendre des photos juste pour garder un souvenir de ses vacances. Puis lorsque les destinations deviennent de plus en plus lointaines, on se dit que se serait mieux que les photos soient "à la hauteur" de ce qu'on peut voir... Et là on entre dans l'engrenage infernal. On est de plus en plus dur avec ce qu'on prend et on essaye sans cesse d'améliorer encore et toujours ses photos...
Historique
Les photos de plongée des séjours à Hurghada et Safaga ont été prises avec un caisson Ikélite pour appareils jetables. Les jetables utilisés étaient principalement des jetables Kodak 200 ASA avec Flash intégré. 
  • Les Plus : Le prix, le fait que si on noie un jetable, on puisse le remplacer sans grosses pertes. 
  • Les Moins : La qualité des photos produites: il faut une très bonne visi et à partir de 10m de profondeur, ce n'est plus la peine d'espérer un miracle... La construction du caisson aussi laisse à désirer. Le plastique et surtout la fermeture du caisson sont fragiles (fermeture cassée après 1 an d'utilisation). La visée est aussi très aléatoire.
Les photos de plongée des séjours à Madagascar, en Birmanie et en Croisière Sud Egypte ont été prises avec un Sea&Sea MX5. Les pellicules utilisées étaient principalement des 24x36 Fuji Supéria XTRA 400 ASA. 
  • Les Plus : Le prix: pour une somme légèrement supérieur à l'Ikelite, on a un appareil un peu moins plastoque. La taille réduite du compact est aussi intéressante pour qui ne veut pas s'encombrer. 
  • Les Moins : La qualité des photos produites: il faut une très bonne visi et à partir de 10m de profondeur, ce n'est plus la peine d'espérer un miracle... Le flash interne fait ce qu'il peut mais la moindre particule de plancton gâche la pellicule, et la visée est toujours aussi aléatoire.
Les photos de plongée du séjour en Malaisie ont été prises avec un appareil numérique Canon Powershot S45. L'arrivée du numérique a produit une petite révolution dans le monde de la photo sous-marine. Enfin on avait une visée précise. Enfin on pouvait filtrer dés la prise de vue les photos ratées... 
  • Les Plus : Toujours le prix. On paye un peu plus cher mais quel plaisir ! On commence à jongler avec les paramétrages (ISO, vitesses, diaphragme), on teste le flash... Celui-ci marche bien pour la proxy. Le numérique permet de faire beaucoup de photos sans avoir à se soucier du développement. Une photo est floue, hop on l'efface ! Excellent pour faire des tests de paramétrage. 
  • Les Moins : On est vite limité avec le flash interne. Dés qu'on veut faire du "gros", on a le problème des particules de plancton qui forment une neige sur les photos... La construction des caissons pour compact est peu cher et sa se voit dans la qualité. La fermeture du caisson est faite sur un coté, ce qui oblige à forcer sur le joint d'étanchéité de manière non homogène. Le risque de pincement du joint et donc de fuite est ainsi augmenté. Ce type de caisson ne peut pas descendre plus bas que 40m.
Les photos de plongée des séjours au Soudan, en Australie et aux Philippines ont été prises avec un appareil numérique Canon Powershot G5 et un caisson UMIE DCH-701. A cela j'y ai ajouté un flash externe INON D-180 et un complément optique grossissant x2 INON UCL-330. 
  • Les Plus : Le G5 est un compact "haut de gamme". Il est fortement paramétrable et offre des configurations que les appareils numérique 1er prix ne permettent pas (mode RAW, changement de l'exposition du flash etc.) Le caisson est aussi un modèle supérieur qui ne se ferme plus par une porte mais par un dos qui se plaque des 2 cotés du caisson. Il est garanti jusqu'à 60m et on peut changer de hublot (possibilité de rajouter un dôme semi-fisheye ainsi que des lentilles de grossissement pour faire de la macro véritable). Le flash externe permet de décentrer la lumière afin d'éviter le bruit dû à la réverbération des particules. Sa puissance permet aussi d'éclairer de bien plus loin que ne le permettait le flash interne de l'appareil. Le complément d'optique s'adapte sans problème sur le filetage M67 du hublot du caisson et donne de très bons résultats en macro (voir mes photos des Philippines). 
  • Les Moins : Le prix est inversement proportionnel aux fonctionnalités qui sont offertes. Le caisson est un peu plus encombrant (surtout avec le flash externe) qu'un appareil compact. Comme toujours avec les compacts numériques, c'est la lenteur de la mise au point et du déclenchement qui est très pénalisante (on voit un requin qui passe et clac, au moment où ça déclenche, le poisson est déjà loin...)
Le défaut principal des compacts numériques est la lenteur de la mise au point et du déclenchement. Leurs avantages sont leur taille réduite, la facilité de visée grâce à l'écran LCD et ... leur prix abordables. Le passage au monde du reflex numérique doit être le résultat d'un choix très réfléchi. D'une part car la différence de prix est substentielle (pour ne pas dire astronomique) et que cela n'apporte pas que des avantages. Soit la photo sous-marine reste un "plus" des plongées que l'on fait; soit elle devient le point central de vos plongées. Après mûre réflexion, j'ai décidé de passer le pas en achetant un Canon EOS 20D et un caisson UK Germany. J'y ai ajouté un caisson UK Germany pour flash externe Canon 550EX et un flash sous-marin INON Z220. Mes premières photos faites avec ce matériel sont disponibles dans ma section Indonésie. J'ai renouvellé dernièrement mon matériel en passant à un Canon 5DMkII avec son caisson dédié UK-Germany. J'ai aussi changé mon éclairage en passant à 2 flash Inon Z240. Pour les curieux, le type de boitier utilisé est dorénavant indiqué dans mes galeries
  • Les Plus : La qualité des photos produites. On peut véritablement faire ici de la macro avec des coefficients de grossissement qui démarrent à 1:1. Les hippocampes pygmées ne pourront plus vous échapper ! On a une déclenchement instantané, et la mise au point est très rapide avec la technologie ultra-sonique. On peut faire du grand angle et du paysage avec une très bonne gestion du bruit et des différences de luminosité. Lourd sur le bateau, le caisson devient plus léger sous l'eau. Il conserve une flottabilité négative surtout avec les flashs. 
  • Les Moins : Le prix est inversement proportionnel aux fonctionnalités qui sont offertes. Le caisson est aussi beaucoup plus encombrant et plus lourd (surtout avec les flashs externes). C'est un réel handicap pour les voyages en avions. Le sac soute fait 30kg minimum et le sac cabine dépasse les 10kg (hors de question de mettre le caisson en soute !) Prévoir de pénibles tractations à l'embarquement avec la hantise d'un refus. Ce type de matos s'entretient et on n'a plus le temps de bronzer entre 2 plongées : on doit recharger les batteries, préparer l'objectif à prendre pour la prochaine plongée (macro ou grand angle ?) vérifier les joints etc. De part sa taille, cela devient très "sportif" de plonger avec un caisson pareil dans du courant...
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Le numérique : la panacée ?
L'un des intérêts du numérique est qu'on peut prendre autant de photos qu'on veut durant la plongée (pour peu qu'on ai une carte mémoire suffisamment grande). Le problème est que, de retour sur le bateau, comment vider sa carte mémoire ? 3 solutions : 
  • Le PC portable : C'est la solution la plus lourde (3kg) mais on peut faire déjà un premier tri des photos en les regardant sur le grand écran du PC. 
  • Le videur de cartes : il existe des petits disques dur portables de la taille d'un walkman qui peuvent stocker 20Giga ou plus de données. Avec un appareil à 8Meg pixels en shootant en mode RAW cela fait une capacité de stockage d'au moins 2000 photos : de quoi voir venir... 
  • Le PC sur le bateau ou au club: pas mal de clubs et même de bateaux de croisière disposent maintenant d'un PC avec graveur de DVD. On peut donc l'utiliser pour graver ses photos sur DVD... Se renseigner avant de partir quand même :-) !
En argentique, une batterie suffisait largement pour 3 semaines de vacances. Avec le numérique on est tributaire des chargeurs pour recharger les batteries de l'appareil, des flashs, du videur de cartes, du PC... Bref impossible de partir à l'aventure sans prévoir une bonne intendance à ce niveau.
Le post-traitement informatique 
Lorsqu'on veut faire de la photo sous-marine, les vendeurs de caissons insistent beaucoup sur la facilité d'utilisation des compacts mais oublient souvent de parler de la nécessité du post-traitement informatique des photos. Or cela est primordial en photo sous-marine, car sinon on aura des photos bruitées, aux couleurs fades et constellées de particules disgracieuses. En argentique, il fallait jongler avec les traitements et les masques lors du tirage des pellicules. Maintenant en numérique cela est remplacé par le post-traitement informatique. Je vais mettre bientôt en ligne un résumé des traitements qu'on peut faire pour améliorer ses photos... Donc n'hésitez pas à revenir visiter ma page dans quelques temps :-)